dijous, 26 de març del 2009

Francesco Guccini - Ballando con una sconosciuta



Con gesti da gatto infilava sui tetti le antenne,
in alto d' estate sui grattacieli della periferia
come un angelo libero, in bilico sulla città.
"Non c'è solo il vento", diceva, "anche la luce può portarti via,
se hai tempo da perdere e dentro la giusta elettricità,
e se da sempre ti aspetti un miracolo."

Captare è un mestiere difficile in questa città,
nel cielo ricevere, trasmettere e poi immaginarsi qualunque cosa,
per ferire il silenzio che tutti hanno dentro di sé.
Ma lui credeva nelle ferite e si sfiorava, si toccava nel cuore con la mano nervosa,
guardando le nuvole correre via impazienti da lì,
da quel tetto sospeso sugli uomini...

Finchè un giorno un' antenna ribelle ai programmi di quiz
fece sparire le strisce e nel cielo, trasmise l'immagine della Madonna,
una donna normale, non male, che disse così:
"Io spengo la luce, se vuole io posso fare una musica più forte del vento,
posso anche uscire dal monitor, dalla gravità,
potremmo ballare anche subito se lei non ha fretta e non vuole tornare laggiù."

E noi siamo sempre veloci a cambiare canale,
ma coi piedi piantati per terra, guardando la vita con aria distratta,
senza entrare nel campo magnetico della felicità,
felicità che sappiamo soltanto guardare, aspettare, cercare già fatta,
quasi fosse anagramma perfetto di facilità,
barando su un' unica lettera...

Conoscevo quell' uomo e per questo racconto di lui,
è sparito da allora e nessuno ha scoperto dov'è,
ma un dubbio, un sospetto od un sogno io almeno ce l' ho:
provate a passare in una sera d' estate vicino ai grattacieli di periferia,
provate a sentire, captare, trasmettere e poi raccontare qualcosa:
se allora sentite una musica son loro che ballano in bilico sulla città...

Blues de Picolat "La noia del Mississipi"

diumenge, 22 de març del 2009

Edith Piaf - J'm'en Fous Pas Mal




Je suis née, Passage de la Bonne Graine.
J'en ai pris d' la graine, et pour longtemps
J' travaille comme un chien toute la semaine
J' vous jure que l' patron, il est content
Mes amies se sont mises en colère :
"C'est pas bien malin, c' que tu fais là...
Faut c' qu'y faut, mais toi, tu exagères,
Tu verras qu'un jour, tu le regretteras..."

J' m'en fous pas mal.
Y peut m'arriver n'importe quoi,
J' m'en fous pas mal.
J'ai mon dimanche qui est à moi.
C'est p't'êt' banal,
Mais ce que les gens pensent de vous,
Ça m'est égal !
J' m'en fous !
Il y a les bords de la Seine.
Il y a l'avenue de l'Opéra.
Il y a le Bois de Vincennes.
Quel beau dimanche on a là
Et puis, y a l' bal
Qui vous flanque des frissons partout.
' y a des étoiles
Qui sont plus belles que les bijoux.
' y a les beaux mâles
Qui vous embrassent dans le cou.
L' reste, après tout,
J' m'en fous !

Ce fut par un de ces beaux dimanches
Que, tous deux, l'on se mit à danser.
De grands yeux noirs, de longues mains blanches,
Alors, j' me suis laissée embrasser.
Mes amies se sont mises en colère :
"C' type-lâ, c'est connu, il a pas d' cœur.
C'est un va-nu-pieds, un traîne-misère.
Y t'en fra voir de toutes les couleurs..."

J' m'en fous pas mal.
Il peut m'arriver n'importe quoi,
J' m'en fous pas mal.
J'ai mon amant qui est à moi.
C'est p't'êt' banal
Mais ce que les gens pensent de vous,
Ça m'est égal !
J' m'en fous !

Il y a ses bras qui m'enlacent.
Il y a son corps doux et chaud.
Il y a sa bouche qui m'embrasse.
Ha, mon amant, c' qu'il est beau !
Et puis ' y a l' bal.
Quand je suis dans ses bras, c'est fou.
J' me trouverais mal.
Quand il m' dit : "Viens ! Rentrons chez nous !"
Ah l'animal !
Avec lui, j'irais n'importe où.
L' reste après tout,
J' m'en fous !

J'ai vécu des heures si jolies
Quand il me tenait entre ses bras.
J' n'aurais jamais cru que, dans la vie,
On puisse être heureuse à ce point-là
Mais un jour où tout n'était que rires,
Un jour de printemps rempli de joie,
Il s'en est allé sans rien me dire,
Sans même m'embrasser une dernière fois...

J' m'en fous pas mal.
' y peut m'arriver n'importe quoi,
J' m'en fous pas mal.
J'ai mon passé qui est à moi.
C'est p't'êt' banal
Mais ce que les gens pensent de vous,
Ça m'est égal.
J' m'en fous !
Les souvenirs qui m'enlacent
Chantent au fond de mon cœur
Et tous les coins où je passe
Me rappellent mon bonheur,
Et puis ' y a l' bal.
Je danse, et je ferme les yeux.
Je crois que c'est encore nous deux.
Parfois, j'ai mal.
J'ai mon cœur qui frappe à grands coups.
Ça m'est égal.
J' m'en fous !...

dimarts, 17 de març del 2009

Lurrie Bell - Reconsider Baby




Lurrie Bell és fill de Carey Bell i, per tant, ha mamat el blues des de sempre, de petit amb el pare i d'adolescent amb Koko Taylor, i amb altres fills de bluesmen consagrats, com Freddie Dixon i amb Billy Branch, va formar "Sons of Blues". Actualment, després d'alguns sotracs, torna a estar entre els grans.

dilluns, 16 de març del 2009

Maurice Chevalier - Sous Les Toits De Paris



Quand elle eut vingt ans
Sa vieille maman
Lui dit un jour tendrement:
"Dans notre log'ment
J'ai peiné souvent
Pour t'él'ver fallait d'l'argent;
Mais t'as compris, un peu plus chaque jour,
Ce que c'est le bonheur, mon amour

{Refrain:}
Sous les toits de Paris
Tu vois ma p'tit' Nini
On peut vivre heureux et bien uni
Nous somm's seul's ici-bas
On n's'en aperçoit pas
On s'rapproche un peu plus et voilà !
Tant que tu m'aim's bien
J'n'ai besoin de rien
Près de ta maman
Tu n'as pas d'tourments
C'est ainsi qu'cœur à cœur
On cueill', comme une fleur,
Sous les toits de Paris, le bonheur".

Un jour, sans façon,
Un joli garçon,
Comme on chant' dans les chansons
Lui fit simplement
Quelques compliments,
La grisa de boniments;
Nini, j'te jur' ça s'fait plus la vertu
Je t'ador', sois à moi dis, veux-tu ?

Sous les toits de Paris
Dans ma chambr' ma Nini
On s'aim'ra, c'est si bon d'être uni !
C'est quand on a vingt ans
Quand fleurit le printemps,
Qu'il faut s'aimer, sans perdre un instant
L'air était très pur
Et le ciel d'azur
Ell' dit: "Je n'veux pas !"
Puis ell' se donna.
C'est ainsi qu'en ce jour
La vainqueur, comm' toujours
Sous les toits de Paris fut l'amour !

Malgré les serments,
Hélas son amant
La quitta cruellement
La pauvre Nini
Pleura bien des nuits
Un soir... . on frapp'... c'était lui
Il supplia: "Ma chérie, j'ai eu tort,
Pardonn'-moi, tu sais je t'aim' encor' "

Sous les toits de Paris
Quelle joie pour Nini
De r'trouver un passé tant chéri
Quand il dit: "Maintenant
Tu sais c'est le moment,
Faut s'marier tous les deux gentiment
Car rien n'est cassé,
Tout est effacé,
Oublie le passé
Et viens m'embrasser"
Vit' Nini pardonna
Et l'bonheur s'installa
Sous les toits de Paris c'est comm' ça

dijous, 5 de març del 2009

Francesco Guccini - Ballando Con Una Sconosciuta




Con gesti da gatto infilava sui tetti le antenne,
in alto d' estate sui grattacieli della periferia
come un angelo libero, in bilico sulla città.
"Non c'è solo il vento", diceva, "anche la luce può portarti via,
se hai tempo da perdere e dentro la giusta elettricità,
e se da sempre ti aspetti un miracolo."

Captare è un mestiere difficile in questa città,
nel cielo ricevere, trasmettere e poi immaginarsi qualunque cosa,
per ferire il silenzio che tutti hanno dentro di sé.
Ma lui credeva nelle ferite e si sfiorava, si toccava nel cuore con la mano nervosa,
guardando le nuvole correre via impazienti da lì,
da quel tetto sospeso sugli uomini...

Finchè un giorno un' antenna ribelle ai programmi di quiz
fece sparire le strisce e nel cielo, trasmise l'immagine della Madonna,
una donna normale, non male, che disse così:
"Io spengo la luce, se vuole io posso fare una musica più forte del vento,
posso anche uscire dal monitor, dalla gravità,
potremmo ballare anche subito se lei non ha fretta e non vuole tornare laggiù."

E noi siamo sempre veloci a cambiare canale,
ma coi piedi piantati per terra, guardando la vita con aria distratta,
senza entrare nel campo magnetico della felicità,
felicità che sappiamo soltanto guardare, aspettare, cercare già fatta,
quasi fosse anagramma perfetto di facilità,
barando su un' unica lettera...

Conoscevo quell' uomo e per questo racconto di lui,
è sparito da allora e nessuno ha scoperto dov'è,
ma un dubbio, un sospetto od un sogno io almeno ce l' ho:
provate a passare in una sera d' estate vicino ai grattacieli di periferia,
provate a sentire, captare, trasmettere e poi raccontare qualcosa:
se allora sentite una musica son loro che ballano in bilico sulla città...

Lucienne Delyle - Sérénade Sans Espoir (Penny Serenade), 1939




Chaque soir tendrement j'entends chanter sous ma fenêtre
Chaque soir un amant revient vers moi pour m'émouvoir

Si, si, si, ce n'est qu'une sérénade
Si, si, si, sérénade sans espoir

Dans le noir je l'entends chanter pour moi de tout son être
Mais hélas, dans mon cœur et dans ma maison il fait noir

Si, si, si, ce n'est qu'une sérénade
Si, si, si, sérénade sans espoir

Il a cru qu'autrefois je l'aimais, il veux le croire encore
Mais mon cœur s'est fermé à jamais c'est en vain qu'il m'implore
Chaque soir tristement il vient chanter sous ma fenêtre
Chaque soir il s'en va sans m'attendrir et sans me voir

Si, si, si, ce n'est qu'une sérénade
Si, si, si, sérénade sans espoir

Ah ah ah ah .......

dilluns, 2 de març del 2009

Carey Bell Harrington




Ja fa gairebé dos anys que ens va deixar Carey Bell Harrington, qui havia de ser saxofonista i "per la gràcia de la pobresa" -com ha de ser en el mon del blues !- va esdevenir un monstre de l'harmònica, revolucionant el so distorsionat amb l'ajut del micro. Després de sobreviure tocant pels carrers va entrar en contacte amb els grans, i va esdevenir ell mateix un gran del blues, justament pel mèrit de arrossegar-se del de baix fins les alçades. La seva grandesa mai no morirà! (a més que la seva llavor roman dins el blues en la persona de Lurrie Bell).

diumenge, 1 de març del 2009

Francesco Guccini - Autunno




Un'oca che guazza nel fango,
un cane che abbaia a comando,
la pioggia che cade e non cade
le nebbie striscianti che svelano e velano strade...

Profilo degli alberi secchi,
spezzarsi scrosciante di stecchi,
sul monte, ogni tanto, gli spari
e cadono urlando di morte gli animali ignari...

L'autunno ti fa sonnolento,
la luce del giorno è un momento
che irrompe e veloce è svanita:
metafora lucida di quello che è la nostra vita...

L'autunno che sfuma i contorni
consuma in un giorno più giorni,
ti sembra sia un gioco indolente,
ma rapido brucia giornate che appaiono lente...


Odori di fumo e foschia,
fanghiglia di periferia,
distese di foglia marcita
che cade in silenzio lasciando per sempre la vita...

Rinchiudersi in casa a aspettare
qualcuno o qualcosa da fare,
qualcosa che mai si farà,
qualcuno che sai non esiste e che non suonerà...

Rinchiudersi in casa a contare
le ore che fai scivolare
pensando confuso al mistero
dei tanti "io sarò" diventati per dempre "io ero"...

Rinchiudersi in casa a guardare
un libro, una foto, un giornale
e ignorando quel rodere sordo
che cambia "io faccio" e lo fa diventare "io ricordo"...


La notte è di colpo calata,
c'è un'oscurità perforata
da un'auto che passa veloce
lasciando soltanto al silenzio la buia sua voce...

Rumore che appare e scompare,
immagine crepuscolare
del correre tuo senza scopo,
del tempo che gioca con te come il gatto col topo...

Le storie credute importanti
si sbriciolano in pochi istanti:
figure e impressioni passate
si fanno lontane e lontana così è la tua estate...

E vesti la notte incombente
lasciando vagare la mente
al niente temuto e aspettato
sapendo che questo è il tuo autunno...
che adesso è arrivato...

Lucienne Boyer - Mon coeur est un violon




Mon cœur est un violon
Sur lequel ton archer joue
Et qui vibre tout du long
Appuyé contre ta joue
Tantôt l'air est vif est gai
Comme un refrain de folie
Tantôt le son fatigué
Traîne avec mélancolie

Dans la nuit qui s'achève
Mon cœur est plein de toi
La musique est un rêve
Qui vibre sous tes doigts
Sous tes doigts la caresse
Rend mon désir si fort
Qu'il va jusqu'à l'ivresse
Et meurt à la fin de l'accord

La la la la ....

Tantôt l'air est vif est gai
Comme un refrain de folie
Tantôt le son fatigué
Traîne avec mélancolie
Et vibre à l'unisson
Mon cœur est un violon